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En hommage à Pierre Bottero et à son livre qui nous a fait rêver.
 
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 Kaede - Métamorphe (Anaïs, fondatrice)

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Kaede
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Kaede


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MessageSujet: Kaede - Métamorphe (Anaïs, fondatrice)   Kaede - Métamorphe (Anaïs, fondatrice) EmptyMar 17 Nov - 23:56

• Votre Perso •

Prénom : Kaede
Nom : Ookami
Sexe : féminin
Date de naissance : 6 Juin 1980 (= trente ans environ)
Famille (si Métamorphe, précisez en quel animal) : Métamorphe - Aigle
Métier (facultatif, uniquement pour les adultes) : Pourquoi aurais-je besoin d'un métier ? Toute la fortune des Métamorphes est à ma disposition. Et pourtant, je suis architecte et décoratrice ainsi que, bien sûr, de par ma culture japonaise, paysagiste, et pas seulement feng shui, bien qu'également. Peut-être ai-je des origines bâtisseuses ? Selon ma famille et les archives, c'est très peu probable.

Rang : Chef de Famille

Apparence Physique (5 lignes minimum) : La moitié de mon sang est japonais. Toutefois, je ne présente quasiment aucun trait oriental : seulement des yeux très noirs légèrement en amande, auxquels je mets parfois des lentilles colorées, et des cheveux sombres raides que je m'amuse à teinter et faire boucler. Autrement dit, il est impossible de reconnaître en moi mes origines nipponnes. Je suis de taille moyenne que je compense avec des talons moyens pour le travail, je suis mince et j'ai plutôt, soit dit sans prétention, un corps bien formé aux courbes élégantes et sans graisses superflues, et assez musclé grâce à ma pratique régulière des arts martiaux. Ah, si, un détail parfois trop apparent après les vacances : ma pilosité est en parfaite santé, et en profite quand je ne m'épile pas !
Question mode, vous l'avez compris, je suis un peu fofolle : lentilles colorées, cheveux teintés... Mais vous n'avez encore rien vu. Si pour les rendez-vous importants (je suis une architecte d'assez grande renommée) je me force à m'habiller sobrement, en costume ternes gris ou noirs, dans ma vie courante je ne jure que par le rose ou le orange. Je suis ainsi vêtue de couleurs joyeuses, de celles qui manquent trop dans notre monde d'acier et de verre (que je supporte d'autre part activement dans mes monuments). En revanche, je ne mets que très rarement des robes.

Caractère (5 lignes minimum) : Si mes goûts vestimentaires s'opposent farouchement à la nature réservée des femmes japonaises, je suis en réalité beaucoup plus proche spirituellement de ces dernières : calme, douce, serviable, et nombre d'autres adjectifs qui les qualifient . C'est normal, j'ai été élevéProxy-Connection: keep-alive
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parmi elles. Par contre, grâce à mon frère aîné, j'ai appris à me défendre et à ne pas me laisser faire comme le feraient la plupart des dames japonaises. C'est lui qui m'a appris à me servir du katana —surtout parce que JE le lui avais demandé, fascinée par la voie du sabre. Il me surprotégeait trop à mon goût, et j'ai voulu devenir autonome physiquement, peut-être aussi pour qu'il m'admire. Je ne sais pas si ç'a été le cas. Je plaisante rarement, et si c'est le cas, il faut vous méfier : ce n'est pas mon état normal, et cela peut signifier que je suis très en colère. Alors, courage, fuyez. Comme le dit Ésope dans sa fable ayant inspiré Le Chêne et le Roseau de Jean de La Fontaine, «ceux qui cèdent aux circonstances et à la force ont l'avantage sur ceux qui rivalisent avec de plus puissants». Moi-même n'ai pas toujours respecté cette morale ; j'aurais dû.
Oh, j'ai oublié ? J'ai une haine féroce contre les Cogistes.

Histoire (10 lignes minimum) : Comme je vous l'ai expliqué, j'ai du sang japonais. Mon père l'était : Ookami Takeshi. Cela ne vous dit rien ? C'était un modeste Métamorphe sans attraits spéciaux. C'est pourtant de lui que ma mère s'éprit. Ma mère était française, à cent pour cent, et s'appelait Marie-Laure Ducruit (son nom de jeune fille : plus tard, mariée, elle s'appellerait Marie-Laure de Beauvoir — un nom fort bien connu, mais elle ne connaissait pas la Simone éponyme). Mais, surtout, elle était une Métamorphe douée et attirerait plus tard l'amour d'un homme hautement plus intéressant : Patrice de Beauvoir, le chef des Métamorphe et le plus puissant d'entre eux, mon futur beau-père. Lui était un des plus puissants Métamorphes et avait gardé le don de nos premiers ancêtres, ceux de la jungle, les panthères. Ensemble, ils n'eurent pas de descendance, non parce qu'ils n'en voulaient pas, mais parce que mon future beau-père était stérile ; évidemment, il fut hors de question de demander un don, car la seule chose qui les aurait poussés à avoir un enfant était d'assurer la lignée des Chefs des Métamorphes, et assurément leur couple aurait engendré un descendant puissant.
Mon père avait déjà eu un fils, Eiki, d'une femme que je n'ai jamais connue, morte des suites de son accouchement. Il l'avait élevé avec un amour sincère mais dissimulé, et était souvent rude avec lui, lui imputant la mort de sa première épouse. Lorsque je suis née, mes parents étaient fous amoureux et s'occupèrent beaucoup plus de moi que de mon grand frère ; cela aurait dû provoquer un sentiment de haine et de jalousie chez lui, pourtant son âme d'enfant, pure et incapable de détester, se convainquit que je méritais plus d'attention que lui et il me couva presque plus que mes parents. Vers mes trois ans, ceux-ci se séparèrent d'un commun accord et je n'en subis pas les conséquences comme mon demi-frère avec sa propre mère. Eiki la remplaça à la perfection durant toute mon enfance et mon adolescence. Marie-Laure revenait parfois me visiter, mais n'était plus aussi affectueuse. Mon père étant dans l'incapacité la plus totale d'éduquer une fille, il me confia à la garde de ses sœurs, mes tantes, en même temps que mon demi-frère qui tenait à rester avec moi et qui s'était fait de bons amis de nos cousins, du même âge que lui.
Ces femmes, élevées en grandes dames, m'enseignèrent toute la culture japonaise des femmes, et je me pliais à leur cours avec docilité. Le soir —vers mes onze ans—, alors qu'elle me croyaient couchées, je sortais avec Eiki et nos cousins et nous nous promenions dans les rues. J'avais bien cinq ans de moins qu'eux, et je ne me rendais pas compte que parfois ils me considéraient comme un fardeau. Une nuit, pour le première fois, tous ces mâles allèrent boire. Je les accompagnais et, mon frère m'interdisant de toucher à l'alcool, les regardais devenir de plus en plus agités et brutaux. Je n'avais jamais vu mon Eiki ainsi et je ne comprenais rien. Il plaisantait avec ses amis, et ils en vinrent à parler de moi, la boisson leur déliant la langue. J'entendis tout le mépris qu'ils éprouvaient à mon égard. Mon demi-frère se prit au jeu et dit des monstruosités sur moi qui étaient bien sûre fausse et en lesquelles il ne croyait même pas. Je restai immobile. Ils se détournèrent de moi et je sortis dans l'air frais nocturne pour épancher mes larmes.
Je ne parvenais plus à réfléchir. Je crus à tout ce qu'avait dit Eiki. Je restai proscrite des heures durant, incapable de m'endormir et me vidant de toute l'eau de mon corps. Au matin, Eiki sortit et me trouva couchée sur la pierre humide. Il me prit dans ses bras et me ramena à la maison, amnésique de ce qu'il m'avait dit.
À mon réveil, je vins le voir et lui demandai de m'apprendre à me servir du sabre —il avait, entre autres, grincé sur l'incapacité des fillettes de se défendre seules et de comprendre les jeux des hommes. Il ne pouvait rien me refuser et m'entraina chaque jour pendant plus de quatre ans. Il était très doué (lui, avait-il du sang Scholiaste ? Je ne sais pas, mon flair de Métamorphe n'était pas encore développé à l'époque où il était encore en vie) et si je ne parvins pas au même niveau d'excellence que lui, je devins moi-même une escrimeuse compétente. Il participait à de nombreux concours et duels au katana, en remportait la plupart, n'était jamais blessé.
À l'aube de ses vingt ans, notre père l'autorisa à participer à un tournoi national. Il gravit toutes les marches de la victoire et arriva jusqu'en finale. Notre famille l'acclamait. Il allait gagner et redresser l'honneur des Ookami —(en japonais, cela veut dire loup ; la famille portait ce nom en mémoire de leur ancien don de Métamorphe, mais au fil des générations cette faculté s'effilocha et la famille Ookami tomba dans l'oubli et la désuétude). Le duel commença ; l'adversaire ne ressemblait pas à un oriental. Il était jeune, de type caucasien aux cheveux châtains courts et aux yeux verts intelligents, très grand. Au milieu du combat, alors que nous observions les difficultés que rencontrait Eiki, mon père se leva et nos tantes aussi. La rage déformait leurs traits, et bien que je voyais mon frère en mauvaise posture, cela me semblait normal et leur attitude démesurée.
Puis il le tua. La tête d'Eiki roula au sol. En véritable seigneur de l'ère Edo, son adversaire s'inclina, salua sa dépouille, et sortit de l'arène. La foule hurlait : il n'avait pas le droit ! Ma famille hurlait : Cogiste ! Cogiste ! Je ne comprenais rien. Je regardais la tête de mon frère. Un léger sourire se fanait sur ses lèvres et ses yeux se recouvraient peu à peu du voile pâle de l'inconscience. Mort.
De longs frémissements m'agitèrent. Mort.
Mes bras s'écartèrent convulsivement vers l'arrière ; je ne pouvais plus les ramener vers l'avant. Je tentai de les replier sur mes flancs. Je hoquetai. Ma vue se fit plus perçante. Un cri inhumain s'échappa de ma gorge enflammée.
Mon père se tourna vers moi et m'aperçut, couverte de plumes noires et luisantes.
Tout est flou après cela.
Je me retrouve chez nous, seule et enfermée. Le soleil se couche et donne une couleur de sang à tout ce qui m'entoure.

Je traquai l'assassin d'Eiki pendant plusieurs mois. Il s'était enfui dès la fin du tournoi sans attendre son titre, qu'il n'aurait d'ailleurs jamais obtenu. L'instinct animal des Métamorphes me poussait vers lui et entretenait ma haine. J'appris qu'il s'appelait Nantas et était de la plus haute noblesse Cogiste, un haut gradé dans la Marine française.
Il était seul, dans un parc, l'aube pointait à peine. L'air était glacial et nos haleines dessinaient des formes blanches dispersées dans le vent. Les pointes de mes ailes étaient engourdies et le poids de mes affaires m'attirait de plus en plus vers le sol. Je me posai dans un arbre et repris ma forme humaine. Frigorifiée, je m'habillai rapidement et attrapai mon sabre tout en descendant. Je me dressai devant lui. Pas même un salut ; mépris total.
— Je suis la sœur d'Ookami Eiki, dis-je dans un français hésitant. Je suis venue le venger.
Je me mis en garde et levai mon katana devant moi.
Un rictus retroussa ses lèvres. Lui prit le sabre qu'il ne quittait jamais et attaqua sans attendre.
Sa vitesse me stupéfia. Si j'avais entendu parler des facultés des Cogistes, je ne me doutais pas qu'elle fussent vraies à ce point.
Il avait vaincu Eiki. Moi, je n'avais jamais réussi. Comment avais-je pu croire que je triompherais ?
Ma tête n'en réchappa que grâce à mon instinct qui me souffla subitement de me déplacer. Ma gorge, elle n'esquiva pas : un flot de sang jaillit de la blessure et la douleur me prit d'un coup. Je tombai à genoux. Je le regardai péniblement ; dans ses yeux brillait toute la haine des Cogistes pour les autres Familles. La même que la mienne envers lui pour avoir tué mon frère. Et cette haine s'étendit sur toute la Famille Cogiste. Il leva son sabre pour m'achever. Je poussai un cri strident et m'envolai. Sur l'herbe givrée, une flaque de sang dégageait un nuage de vapeur. Mon katana dans mes serres, je m'éloignai à coups d'ailes difficiles. Une détonation retentit et quelque chose siffla dans mes plumes. Je volai à tire d'ailes vers un horizon flou.
Je ne sais plus.

Je revins au Japon où ma famille me soigna et m'apprit tout ce que je ne savais pas encore sur les Familles, leur histoire, et surtout, notre sujet principal qui revenait inlassablement, tous les défauts des Cogistes. Ils entretinrent, peut-être inconsciemment, ma haine envers cette Famille.
Vers mes vingt-trois ans et la fin de mes études, je retournai en France, sous le faux prétexte des grandes écoles d'architecture et design, pour poursuivre mon idéal de vengeance. Je nouai des liens avec plusieurs membres importants de la Famille des Métamorphes, passai du temps avec ma mère et mon beau-père, peaufinai mon dossier d'architecte sans jamais quitter de vue mon objectif. J'avais perdu la trace de Nantas, mais cela ne me découragea pas.
Et un jour, alors que rien n'aurait pu le prévoir, Patrice de Beauvoir mourut d'une tumeur cérébrale cancéreuse trop tard détectée. Ma mère sombra dans la folie et la dépression et disparut de la vie des Métamorphes. Et alors qu'ils se disputaient pour trouver un puissant Métamorphe qui eût pu prendre sa place, on me trouva un lien de parenté, certes mince, mais conséquent, et un grand pouvoir de transformation (qui sait, peut-être réincarnais-je la puissance passée des Ookami ?). On me nomma donc Chef presque sans me consulter. À vingt-cinq ans seulement. Sans y avoir songé auparavant, je trouvai un moyen de venir à bout de Nantas.
(Fini x))


• Vous •
(facultatif)

Prénom / PUF : Anaïs, votre bien-aimée fondatrice (et la reine des administrateurs %D)
Âge : 15 ans
Comment trouves-tu le forum ? franchement, pour pas faire de peine aux fondatrices, je vais juste dire que ça peut aller.
Divers : Pouf pouf.


Dernière édition par Kaede le Jeu 19 Nov - 22:59, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Kaede - Métamorphe (Anaïs, fondatrice)   Kaede - Métamorphe (Anaïs, fondatrice) EmptyJeu 19 Nov - 9:40

J'ai le droit de valider même si j'ai pas fait ma présa ? Parce que sinon, c'est validoche XD Et bienvenue !

-_-" *dis bienvenue à la fondatrice*
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MessageSujet: Re: Kaede - Métamorphe (Anaïs, fondatrice)   Kaede - Métamorphe (Anaïs, fondatrice) EmptyJeu 19 Nov - 22:03

Oh, merci beaucoup ! XD
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MessageSujet: Re: Kaede - Métamorphe (Anaïs, fondatrice)   Kaede - Métamorphe (Anaïs, fondatrice) EmptyVen 20 Nov - 14:40

Bon si t'as fini, je verrouille et je déplace Razz
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MessageSujet: Re: Kaede - Métamorphe (Anaïs, fondatrice)   Kaede - Métamorphe (Anaïs, fondatrice) Empty

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